Voyez-vous, j'ai juste carément l'inpression que tout le monde se fou de moi, qu'on me prend vraiment pour une conne !
J'ai plus confiance en personne...peut-être une, deux, ou trois personnes....c'est tout... Même lui, qui pourtant est le mec à qui je tiens le plus...ben franchement j'ai vraiment du mal en ce moment...
Un rien m'énerve...je fais tout mon possible pour canaliser ma colère, mais en fin de journée...je craque... It's too difficult

Difficile de faire confiance maintenant... Je ne me confie plus...enfin presque plus...

Où est la justice dans ce monde ?

Suis-je sensée accepter qu'elle s'en aille ?

Suis-je sensée la laisser partir ?

Suis-je sensée ne rien dire et attendre ?

Et bien non. Je n'accepterais pas le fait qu'elle s'en aille, je ne la laisserais pas partir et je ne vais pas rester là à attendre !

Elle peut pas partir...je tiendrais pas le coup cette fois...pas une deuxième fois...

Ils ne peuvent pas nous séparer...pas après tout ce qu'on a vécu...

Je sais pas ce que je serais sans elle...

Si y a pas le choix j'irais avec elle. Mais j'peux pas accepter la vie sans elle. Non, j'peux pas...

Il y a quelques jours, j'ai lu un livre, assez philosophique. Qui parle, entre autres, de la consommation dans notre société. J'ai ainsi découvert un petit poème qui m'a plu. 

Valeur, de Erri de Luca, traduit de l'italien par Danièle Valin.

J'attache de la valeur à toute forme de vie, à la neige, la fraise, la mouche.

 J'attache de la valeur au règne animal et à la république des étoiles.

J'attache de la valeur au vin tant que dure le repas, au sourire involontaire, à la fatique de celui qui ne s'est pas épargné, à deux vieux qui s'aiment.

J'attache de la valeur à ce qui demain ne vaudra plus rien et à ce qui aujourd'hui vaut encore peu de chose.

J'attache de la valeur à toutes les blessures.

 J'attache de la valeur à économiser l'eau, à réparer une paire de souliers, à se taire à temps, à accourir à un cri, à demander la permission avant de s'asseoir, à éprouver de la gratitude sans se souvenir de quoi.

J'attache de la valeur à savoir où se trouve le nord dans une pièce, quel est le nom du vent en train de sécher la lessive.

J'attache de la valeur au voyage vagabond, à la clôture de la moniale, à la patience du condamné quelle que soit sa faute.

J'attache de la valeur à l'usage du verbe aimer et à l'hypothèse qu'il existe un créateur.

Bien de ces valeurs, je ne les ai pas connues.

Voilà, j'aime beaucoup l'avant dernière phrase....

 Diane